A Contretemps, Bulletin bibliographique
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Hommage à Monica (1948-2016)
Article mis en ligne le 1er février 2017
dernière modification le 13 avril 2018

par F.G.


■ Se sachant condamnée depuis neuf mois par la maladie, Monica Gruszka, décédée le 28 décembre 2016, avait rédigé un texte destiné à être lu le jour de ses obsèques. Le 6 janvier 2017, au crématorium du Père-Lachaise, Freddy Gomez, son compagnon d’un quart de siècle, s’acquitta de la tâche devant une nombreuse assistance. Ce fut une digne et émouvante cérémonie des adieux où les témoignages de sa fille Sarah, de son gendre Damien et de Freddy furent ponctués de thèmes musicaux choisis par Monica, dont deux composés et interprétés par elle-même : Barricades du rêve, une chanson, et « Variations sur A las barricadas », une improvisation pianistique. Car elle était aussi, d’abord, musicienne – et de talent.
Pour lui rendre hommage, nous avons souhaité reproduire ce texte, complété d’un rappel du rôle, essentiel, qu’elle joua dans cette aventure éditoriale et d’une bibliographie des contributions qu’elle donna à la revue, sous identité propre ou sous pseudonyme.– À contretemps.

Aux amis

Pour certaines et certains d’entre vous, la rencontre fut ancienne ; pour d’autres, elle fut plus récente. Dans tous les cas, il y eut des connivences, des partages, de l’estime réciproque, qualités qui fondent, malgré les différences d’approche, l’esprit de révolte et de solidarité.

Celui-ci, comme le goût pour la musique (le piano, notamment, que j’ai pratiqué très jeune), je l’ai porté en moi depuis mon enfance, mais sans toujours savoir qu’en faire. Par méfiance du collectif sans doute, de l’embrigadement aussi, je le cultivais comme un jardin secret. C’est ainsi que j’ai raté 68 comme on rate un train. Trop renfermée sur moi-même, sur ma solitude, sur mes manques. Il aurait sûrement fallu qu’une main se tende pour que j’entre dans la danse, mais elle n’est pas venue. Tant pis. Mes enthousiasmes ont attendu plus tard pour s’exprimer. À l’heure où les soixante-huitards avaient perdu la plupart des leurs, les miens étaient intacts. Ils poussèrent comme coups de cœur ou coups de tête : expérience (éclair) de vie dans un kibboutz ; implication active dans une association de locataires (celle de mon HLM du vingtième) qui mena, tout de même, avec le soutien de la Confédération nationale du logement, une grève totale des loyers pendant trois ans ; cours d’alphabétisation organisés par la FASTI pour des travailleurs émigrés ; Amnesty International (trop bourge à mon goût) ; passage éclair au PC que j’ai quitté au bout d’un an en dénonçant publiquement son fonctionnement aussi évidemment centraliste que peu démocratique. Au bout du compte, ce fut sans doute le Syndicat des correcteurs, cette belle maison du peuple où les libertaires étaient nombreux, qui m’aida à dépasser quelques-unes de mes limites et à apprendre autre chose que la chasse aux « coquilles ».

Un jour, Freddy Gomez, qui y militait activement, me dit que j’étais « une sorte d’anar qui s’ignorait ». Il avait raison. Il suffisait de mettre des mots et des histoires sur ma révolte pour qu’elle cesse de tourner en rond. Lui-même se définissait alors comme « anarchiste périphérique ». Plus tard, à la faveur des circonstances de la vie, nos destins finirent par se croiser et ce fut notre chance. À tous les deux, je crois. Pour vingt-quatre ans, et sans éclipses. Deux vies remplies dans le maquis des passions et des refus auprès de Sarah, ma fille unique, cet immense bonheur qui m’est arrivé le 13 février 1985. Cet enfant qui n’était pas de lui, Freddy apprit à l’aimer jusqu’à la considérer, avec le passage du temps, comme sa fille de cœur et l’adopter. Un autre partage d’amour.

Nous venions, Freddy et moi, d’horizons différents, mais complémentaires : l’Espagne libertaire de son côté ; le Yiddishland, du mien.

La judéité, pour moi, c’était une résonance, une fidélité culturelle à un peuple sans État, errant, diasporique et survivant. Le reste – la fierté d’être juif, Tsahal, le communautarisme régressif, la religion – m’était totalement étranger. Un humain égale un humain à la seule condition qu’il ne veuille être ni victime ni bourreau. J’en étais restée là. Sans illusion, cela dit, sur la portée pédagogique de mes convictions. De plus en plus sûre, au contraire, que, par les temps qui courent, elles devenaient de plus en plus inaudibles. Mais cette fidélité demeura intacte, et profondes les influences que j’en tirais.

En 2000, dans une époque où disparaissait le goût pour la lecture, nous nous sommes mis en tête, Freddy et moi, de faire de la critique bibliographique matière à produire un bulletin (ou une revue, au choix) qui nous occupa quatorze ans durant, jusqu’en 2014, et qui prit pour nom À contretemps. Là, j’ai publié – sous mon nom ou sous le pseudonyme d’Arlette Grumo, pseudonyme transparent pour qui me connaissait – quelques textes sur des livres ou des auteurs que j’estimais, même si je me suis surtout occupée, en femme pratique que j’étais, de la révision des textes, de la partie administrative de l’aventure, des relations avec nos imprimeurs et des envois postaux. Un travail de petite main, diraient les imbéciles.

À vrai dire, nous étions, Freddy et moi – surtout moi – sociables, mais pas éternellement disponibles. Parce que nous avions compris, à partir de nos propres expériences, que tout temps n’est pas à perdre. C’est une formule qui vaut ce qu’elle vaut, mais qui explique nos replis, nos retraits, nos pas de côté quand il faut faire avec l’épreuve de vivre qui dicte ses lois.

Dans la vie courante, celle que par principe je n’étalais pas devant les amis, même les plus proches, notre couple – affinitaire au vrai sens du terme – partagea de nombreux combats contre mes cancers dont certains semblaient perdus d’avance. Il en ressortait parfois meurtri, mais jamais défait. Plutôt renforcé. Comme si la traversée des épreuves agissait sur lui comme un aiguillon et, une fois passées, comme une preuve que rien ne lui était impossible. Et cette manière d’être là, soudé, en attitude combattante pour ne pas sombrer, impressionna même quelques experts du corps médical, dont certains finirent, avec le temps, par devenir nos complices des mauvais jours. Longtemps, ces parenthèses médicales, parfois longues, je les ai vécues comme des moments exclusivement privés que nous seuls, Freddy et moi, pouvions partager.

Avec tous les égards qu’on doit à une résistante, un jour de mars de cette année, le 17, on m’a fait savoir que la partie était perdue et que la médecine, désormais, n’y pouvait rien, ou presque. Quelques accommodements chimiothérapiques de « confort », comme elle dit. Pour prolonger la partie. Un peu. J’aimais la vie, ses petits plaisirs, la lumière de Belle-Île, où ma fille et son compagnon s’étaient installés. Je l’aimais avec une passion si débordante que j’ai choisi le « confort ».

Mon heure était venue. Il s’agissait de la vivre ensemble, Freddy et moi, jusqu’au bout, avec l’aide incomparable de ma fille Sarah, dont je suis extrêmement fière et qui est, je n’en doute pas un seul instant, la digne fille de sa drôle de mère. Avec celle de son compagnon, Damien, devenu son mari, qui m’a prouvé, dans le temps des épreuves, qu’il était la générosité faite homme. Le connaître fut un de mes derniers bonheurs. Et puis, il y eut, autour de ce quatuor que nous formions, un petit cercle d’amis qui partagea la confidence. Tous furent admirables d’élégance et de discrétion. Ils se reconnaîtront. Merci à eux d’avoir été là. Jusqu’au bout.

Le bilan n’est plus à faire. On pouvait rêver mieux, mais on aurait pu connaître pire. Je m’en tiens, pour ma part, à l’idée que je n’ai pas démérité et que j’ai aimé et été aimée. Ce qui, somme toute, amis, n’est déjà pas si mal.

Monica GRUSZKA



Monica et À contretemps

Tout a commencé comme un jeu, un soir de fin d’été 2000, dans cette vieille bâtisse du Provinois que nous habitions, Monica et moi, aussi souvent que possible. L’idée avait affleuré depuis quelque temps déjà, mais, ce soir-là, elle s’est faite projet. Devant un feu de bois, le jeu consista, dans une avalanche de propositions plus ou moins farfelues, à trouver un titre à ce qui allait devenir À contretemps, bulletin de critique bibliographique, mais aussi, plus sérieusement, à définir les objectifs rédactionnels et les contours graphiques qui allaient en faire, treize années durant, et sous forme papier, la marque et – pourquoi le taire ? – expliquer le succès d’estime qu’il s’attira.

Sans Monica, son enthousiasme, sa détermination, son sens pratique, il est probable que ce projet serait resté à l’état d’idée. Par manque d’impulsion. Même modeste, sans périodicité obligée et résolument inactuelle, une publication de ce genre suppose, si l’on ne veut rien céder de ses exigences en matière de qualité des textes et de lisibilité, un vrai travail en amont et un suivi à chaque étape de sa conception et réalisation. Sur ce terrain, Monica fut un indispensable maître d’œuvre. En professionnelle de la correction, elle révisa chacun des articles qui y furent publiés. Quand la prose qu’elle lisait lui semblait trop « emberlificotée » ou trop « abstraite », elle s’en ouvrait aux auteurs, avec toujours le même souci d’éviter l’abscons, de faire le nécessaire, même (surtout) sur des sujets pointus, pour être compris des lecteurs. Parce que, disait-elle, « on écrit pour les autres, pas pour les décourager de lire ». Ça prenait ou ça ne prenait pas, mais c’était dit, avec cette franchise qui la caractérisait. De ce point de vue, son rôle fut essentiel pour la « tenue » de la revue, et il ne consista pas simplement à traquer la « coquille ».

Elle fut, en vrai, une travailleuse de l’ombre. Toujours en mouvement, éternellement volontaire, immensément impliquée : pour participer à des entretiens, où elle posait immanquablement la question déconcertante, celle qui ouvrait des portes insoupçonnées ; pour les transcrire ; pour traduire (de l’espagnol) quelques trésors archivés chez nous (les entretiens de Juan García Oliver, José Peirats et Mariano Aguayo, notamment). Elle fut encore la cheville ouvrière de l’aventure. Chargée des contacts avec les imprimeurs, des expéditions, de la « matérielle ». Toutes choses qui ne comptent que quand elles manquent. Et qui, pour le cas, et sur une assez longue unité de temps, ne nous firent jamais défaut. Parce qu’elle était là, tenace, toujours prête à donner de son temps sans rien attendre en retour. Pour la beauté du geste, en somme.

Et puis, un jour, en préparant le sixième numéro du bulletin, Monica éprouva le besoin d’écrire sur un livre qui l’avait beaucoup touchée : La Dictature du chagrin de Stig Dagerman. Écrire, elle savait faire, mais pour elle ; écrire pour être publiée, c’était la première fois. À cinquante-trois ans. Pour l’occasion, elle choisit un pseudonyme transparent : « Arlette (son deuxième prénom) Grumo ». Comme on met un masque qui ne dissimule rien, pensait-elle, ce en quoi elle se trompait : notre commune expérience nous prouva, au contraire, que le lecteur, même le plus attentif, est parfois lent à détisser le fil des identités d’emprunt les plus évidentes. Je me souviens du sérieux avec lequel elle s’adonna à ce premier exercice. Je me souviens aussi que la pianiste talentueuse qu’elle était, ressentait comme un vertige – « Je fais mes gammes en écriture », disait-elle – et qu’elle comptait sur moi pour lui dire si c’était publiable ou non. Ça l’était et ça le fut pendant ces treize années où elle donna, sous pseudonyme ou sous son nom, une cinquantaine de recensions et études au bulletin – listées ici –, dont certaines furent reprises ou/et publiées en volume.

Dans un livre de conversations avec Guillaume Goutte, publié en 2015, j’écrivais : « Pour le reste, et pour satisfaire ta curiosité, ce “nous” désignait deux personnes – Monica Gruszka et moi-même – sur lesquelles reposaient la conception, réalisation et fabrication du bulletin. Autour de ce noyau initial, il y avait un cercle de collaborateurs réguliers – le plus souvent des amis – qui participaient, d’une façon ou d’une autre, à l’élaboration de la revue, en y écrivant, en l’illustrant ou en proposant des idées de dossiers ou de numéros thématiques » (p. 424) [1]. Aujourd’hui, je dirais davantage. Pas parce qu’elle n’est plus là, mais parce que l’ascendance de mémoire que sa disparition provoque en moi me fonde à lui reconnaître la part la plus belle de cette aventure éditoriale. Sans ses talents d’arpenteuse au long cours, le pacte de connivence et de pertinence que nous avions scellé n’aurait pas tenu longtemps. Et il n’y aurait pas eu davantage, sans elle, continuité, en 2015, entre le support papier et le site « À contretemps ». Ce mouvement que rien ne laissait prévoir, d’autant que, tant elle que moi, n’étions pas des adeptes de la galaxie virtuelle, elle en fut encore l’initiatrice. « Les temps sont trop durs, disait-elle, pour abandonner le terrain ; il y a encore des choses à dire… » Mais pas par elle. Elle se contenta de relire, de corriger et, parfois, de réécrire, avec l’accord des auteurs, chacun des textes que nous décidions de mettre en ligne. Et ce jusqu’à la fin, c’est-à-dire jusqu’à l’épuisement de ses forces début décembre 2016.

Monica fut de ces humains qui comptent parce qu’ils donnent sans compter.

Freddy GOMEZ
Janvier 2017

1.– Contributions, sous identité propre, à À contretemps

Recensions

« Itinéraires d’un peuple sans État »
À contretemps, n° 11, mars 2003, p. 22.

« Être – et mal-être – juif : identité et “communautarisme” »
À contretemps, n° 13, septembre 2003, pp. 24-25.

■ Sur Corrida (Ernest Cœurderoy)
À contretemps, n° 16, avril 2004, p. 25.

■ Sur Carnets d’un intérimaire (Daniel Martinez)
À contretemps, n° 16, avril 2004, p. 26.

« Collioure, prélude à l’infamie »
À contretemps, n° 18, octobre 2004, pp. 24-25.

■ Sur Belleville-Barcelone (Patrick Pécherot)
À contretemps, n° 18, octobre 2004, p. 27.

■ Sur Dix-huit ans de bagne (Jacob Law)
À contretemps, n° 21, octobre 2005, p. 27.

« Un communard par conscience »
À contretemps, n° 24, septembre 2006, pp. 21-22.

« La mort d’un père »
À contretemps, n° 29, janvier 2008, p. 25.

« Je viens de la solitude » (Armand Robin)
À contretemps, n° 30, avril 2008, p. 30.

« Oaxaca couleur d’espoir »
À contretemps, n° 31, juillet 2008, pp. 26-27.

■ Sur Le Linceul du vieux monde (Sébastien Rutés)
À contretemps, n° 32, octobre 2008, p. 29.

« Flagrant délit d’ivresse »
À contretemps, n° 33, janvier 2009, p. 23.

« Mémoire et résistance indiennes »
À contretemps, n° 34, mai 2009, pp. 24-25.

« Paroles de femmes tsiganes »
À contretemps, n° 34, mai 2009, p. 26.

■ Sur Les Camps de Rivesaltes (Violette et Juanito Marcos)
À contretemps, n° 36, janvier 2010, p. 27.

« Un expert en modestie »
À contretemps, n° 38, septembre 2010, pp. 18-19.

■ Sur Cardon vu de dos
À contretemps, n° 40, mai 2011, p. 26.

■ Sur L’Anarchisme (Philippe Pelletier)
À contretemps, n° 40, mai 2011, p. 27.

« Les aventures singulières d’un Billy the Kid de Beaugency »
À contretemps, n° 41, septembre 2011, p. 23.

« Paroles d’anarchie »
À contretemps, n° 41, septembre 2011, p. 30.

« Vivre sans se perdre »
À contretemps, n° 43, juillet 2012, p. 29.

« L’anarchie comme état d’âme »
À contretemps, n° 46, juillet 2013, p. 29.

« De l’indignation à l’émeute »
À contretemps, n° 46, juillet 2013, pp. 27-28.

Entretiens

Entretien avec Ariel Camacho et Daniel Pinós
À contretemps, n° 5, novembre 2001, pp. 16-27.

Entretien avec Philippe Bouquet
À contretemps, n° 12, juin 2003, pp. 9-16.

Bibliographies

Rudolf Rocker : repères bibliographiques
À contretemps, n° 28, octobre, pp. 29-31.

Traductions de l’espagnol

Un entretien avec Juan García Oliver
À contretemps, n° 17, juillet 2004, pp. 17-34.

« Les évasions impossibles de Victor Serge » (Claudio Albertani)
À contretemps, n° 20, juin 2005, pp. 3-7.

« L’art, la matière et le sentiment de l’histoire » (Claudio Albertani)
À contretemps, n° 44, novembre 2012, pp. 4-11.

« Vlady dans l’antichambre du Goulag » (Claudio Albertani)
À contretemps, n° 44, novembre 2012, pp. 12-15.

Un entretien avec José Peirats
À contretemps, n° 25, janvier 2005, pp. 22-31.

« Hommage de Rudolf Rocker à Milly Witkop »
À contretemps, n° 27, juillet 2007, pp. 28-30.

« “Los Maños” : anatomie d’un groupe d’action » (entretien avec Mariano Aguayo)
À contretemps, n° 47, décembre 20013, pp. 7-16.

2.– Contributions sous signature d’Arlette Grumo

Recensions

« Le rêve d’une autre vie » (Stig Dagerman)
À contretemps, n° 6, janvier 2002, pp. 13-15.

« Paris-la-Belle, Paris rebelle »
À contretemps, n° 7, avril 2002, pp. 17-19.

« Marinus, le vagabond héroïque »
À contretemps, n° 13, septembre 2003, pp. 26-27.

■ Sur Brésil, la mémoire perturbée (Maíra)
À contretemps, n° 16, avril 2004, pp. 26-27.

■ Sur Une société à la dérive (entretien avec Castoriadis)
À contretemps, n° 21, octobre 2005, pp. 28-29.

« Figures de l’anarchisme en temps de guerre »
À contretemps, n° 24, septembre 2006, pp. 16-18.

« Au temps des jeunesses ardentes »
À contretemps, n° 24, septembre 2006, pp. 23-24.

« Le théorème du scarabée-torpille »
À contretemps, n° 29, janvier 2008, pp. 17-19.

« Vive la gigue et le rigodon ! »
À contretemps, n° 29, janvier 2008, pp. 24-25.

« Varian Fry ou le devoir de conspiration »
À contretemps, n° 31, juillet 2008, pp. 18-19.

■ Sur Choses graves et moins graves (Plein Chant)
À contretemps, n° 32, octobre 2008, pp. 30.

« Une commune idée de liberté »
À contretemps, n° 33, janvier 2009, pp. 4-6.

« Les chemins poétiques de Gigi Damiani »
À contretemps, n° 36, janvier 2010, p. 20.

« Actualité d’Élisée Reclus »
À contretemps, n° 38, septembre 2010, pp. 16-17.

« Ursula Hirschmann, un témoignage d’exception »
À contretemps, n° 38, septembre 2010, pp. 28-29.

« Adrien Dax, un surréaliste existentiel »
À contretemps, n° 40, mai 2011, pp. 28-29.

« Éloge des affinités électives »
À contretemps, n° 41, septembre 2011, pp. 23-24.

« Panaït, l’intraitable »
À contretemps, n° 46, juillet 2013, p. 30.

« Camus, l’Algérie et les machiavéliens »
À contretemps, n° 47, décembre 2013, p. 30.

Études

« Le travail de la main à plume » (Georges Navel)
À contretemps, n° 14-15, décembre 2003, pp. 12-14.

« En ces temps où je devins poète ouighour… » (Armand Robin)
À contretemps, n° 30, avril 2008, pp. 9-10.

« Nous ne devons pas pleurer nos amis perdus, mais nous rappeler que nous avons vécu avec eux la meilleure des vies. » (Apollonius de Tyane, lettre 39.)


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