Georges Navel
« Ce ne sont pas des humiliés.
Quand on leur porte mépris, ils peuvent le rendre. »
Georges Navel, Travaux
« Ce ne sont pas des humiliés.
Quand on leur porte mépris, ils peuvent le rendre. »
Georges Navel, Travaux
C’est en confectionnant ce numéro, et plutôt sur le point de le conclure, qu’une curieuse coïncidence nous est apparue : il y a dix ans disparaissait Georges Navel. Pour être juste, le rapprochement nous avait échappé. Le lecteur aurait donc tort de prendre ce hasard pour une soudaine conversion (…)
« Toute la vie est à refaire lentement » Georges Navel, Sable et Limon.
Maidières, première étape d’une géographie de la mémoire que Navel ne cessera d’explorer à travers ses livres, un village de Meurthe-et-Moselle où Georges, le « queulot », dernier-né d’une longue fratrie – treize (…)
« La main à plume vaut la main à charrue... »
(Arthur Rimbaud)
Il faut en toutes choses savoir de quoi l’on parle et, par force, préciser : il y a maldonne à faire de Georges Navel un « écrivain prolétarien ». Non que l’étiquette soit infamante, plutôt le contraire, mais, dans (…)
« J’avais bien raison de plaindre le commun des mortels, les ouvriers sans foi et sans espoir, dans la brève et exaltante durée où j’ai été un jeune ouvrier anarchiste. »
Georges Navel, Sable et Limon.
Le rapport de navel à l’anarchie est contradictoire : il en a parcouru tout (…)
En 1936, quand tu pars pour l’Espagne, tu passes par la filière anarchiste de Perpignan et tu te retrouves dans la colonne Ascaso. Pourtant, à cette époque, tu es encarté au PC...
Ça ne veut rien dire... J’avais été insoumis de 1927 à 1933. Insoumis sans ennui, car je vivais avec d’autres (…)