Bandeau
A Contretemps, Bulletin bibliographique
Slogan du site
Descriptif du site
N° 3 (juin 2001) Ruedo Ibérico


« Le rapprochement entre les “intellectuels indépendants” et les membres de la “classe politique” est possible pour autant que les motivations et les finalités subjectives des uns et des autres soient les mêmes : l’accession à la catégorie d’acteurs de la société du spectacle et la reconnaissance sociale et rétribuée de leur individualité. L’ “intellectuel indépendant” peut accepter les règles du jeu imposées par le système qu’il prétend combattre, en mettant une note de couleur au gris du spectacle des bureaucraties patronale, académique, politique ou étatique, en pimentant d’idées“ avancées” et de critiques destructives les angoisses et les frustrations des spectateurs, sans jamais pourtant mettre en danger le statu quo qui pérennise les bureaucraties, semblables en cela à ces bouffons et troubadours d’autres époques qui distrayaient l’ennui des courtisans par l’audace stérile de leurs pirouettes. La critique doit tendre à détruire ce qu’elle critique et non se contenter de censurer esthétiquement ce qu’elle maintient. »

Felipe Orero (José Martínez)

Les derniers articles

En guise de sommaire et de présentation
Publié le 25 novembre 2008
par .

Il en est des paradoxes comme des intentions : on se doit de les préciser pour être bien compris. La justification de ce modeste bulletin de critique bibliographique, sa raison d’être, il faut les chercher dans l’existence de livres méritoires et, juste retour des choses, dans le désir – le (...)

Un livre sans qualités sur un homme de talent
Publié le 24 novembre 2008
par F.G.

Albert FORMENT

JOSÉ MARTÍNEZ : LA EPOPEYA DE RUEDO IBÉRICO

Anagrama Barcelone, 2000, 694 p.

De 1961 à 1982, José Martínez honora le métier d’éditeur. À sa façon, avec son style propre, l’exilé libertaire se lança dans une aventure que personne d’autre que lui n’osa entreprendre : (...)

Hommage à José Martínez
Publié le 23 novembre 2008
par F.G.

[…] En me rendant, le 15 mars dernier [1986], à l’enterrement de José Martínez Guerricabeitia, une pensée m’habitait : tu verras, me disais-je, tu verras comme ils se souviendront du mort après avoir ignoré le vivant. Et tel fut bien le cas : en bonne place dans la chambre mortuaire, une (...)

De l’occultation au confusionnisme :
commentaires sur une histoire falsifiée
Publié le 22 novembre 2008
par F.G.

Commençons par le commencement et précisons que le livre de Albert Forment, José Martínez : la epopeya de Ruedo ibérico, édité chez Anagrama, est un ouvrage de commande. Son auteur, bibliothécaire de son état et spécialiste – dit-on – de l’histoire de l’art, a été choisi et généreusement (...)

Une autre pelletée de terre…
Publié le 21 novembre 2008
par F.G.

« De lui, il ne reste que les os, mais ils font du bruit... » Elias Canetti

On pouvait se demander quel sens il y avait, aujourd’hui, à parler de Ruedo Ibérico et de Pepe Martínez. D’abord, il aurait pu s’agir de s’acquitter d’une dette historiographique et de le faire en analysant la (...)