Il ne sera pas dit, cette fois, que nos libertaires digressions seront à contretemps. On en jugera par le contenu de ce treizième numéro, consacré pour une large part à l’exploration d’un ouvrage qui a fait – et fait encore – l’actualité dans les hautes sphères des mouvements de contestation du (…)
C’est plutôt tardivement et assez modestement que la presse libertaire de langue française s’est intéressée à Stig Dagerman (1923-1954), écrivain anarchiste suédois. Il a même fallu attendre la récente réédition, chez Agone, de L’Île des condamnés et la publication, chez le même vaillant (…)
En conclusion de ta postface à La Dictature du chagrin, tu livres une « confession » : c’est, dis-tu, la lecture, en tes jeunes années, d’un texte de Stig Dagerman – Tuer un enfant – qui a « très largement déterminé [ta] vocation de svédisant », mais aussi « l’être humain que [tu es] devenu, en (…)
C’est en confectionnant ce numéro, et plutôt sur le point de le conclure, qu’une curieuse coïncidence nous est apparue : il y a dix ans disparaissait Georges Navel. Pour être juste, le rapprochement nous avait échappé. Le lecteur aurait donc tort de prendre ce hasard pour une soudaine conversion (…)
« Toute la vie est à refaire lentement » Georges Navel, Sable et Limon.
Maidières, première étape d’une géographie de la mémoire que Navel ne cessera d’explorer à travers ses livres, un village de Meurthe-et-Moselle où Georges, le « queulot », dernier-né d’une longue fratrie – treize (…)