1869. Le Second Empire est déclinant. En juin, une grève commence dans le bassin houiller de Saint-Etienne ; elle se termine par une sanglante fusillade. PDF
La grève débute à Firminy, puis s’étend dès le lendemain aux autres agglomérations minières : La Ricamarie, (...)
Le 16 mai 1833, cinq mille ouvriers de la Compagnie des mines d’Anzin se mettent en grève. Dans une période guère favorable aux ouvriers (de 1831 à 1834, quatre insurrections ouvrières et républicaines, à Paris et à Lyon, ont été noyées dans le sang), ce mouvement est victorieux. (...)
Après l’insurrection de novembre 1831, le mouvement ouvrier lyonnais est intact. Ainsi les emprisonnés sont bientôt relâchés. Une fois la lutte ouverte terminée dans les rues du Lyon de 1831, les ouvriers, chefs d’atelier et compagnons s’organisent dans la « légalité des (...)
Depuis I’existence de I’industrie de la soie, le peuple de Lyon a de profondes traditions de luttes. En 1744 et 1786 [7]], il s’était soulevé et, depuis la Restauration, grèves et manifestations se succédèrent. Vers 1830, I’industrie occupe 1 000 chefs d’atelier et plus de 30 000 compagnons, (...)
En 1786, Lyon compte environ cent cinquante mille habitants. C’est depuis fort longtemps, la capitale de l’étoffe. « La fabrique » fait tourner dix-huit mille métiers qui occupent chacun quatre personnes en moyenne. La quasi-totalité des ouvriers travaillent dans des petits (...)